Dans le cadre du dossier «(Re) constituer l’archive», dirigé par Sylvain David et Sophie Marcotte et paru sur le site de Sens public, j’ai offert mes premières réflexions sur cette notion oxymorique qu'est le syntagme «archiver le présent». Cet article est à l’origine du projet de recherche éponyme. En l'écrivant, je me suis rendu compte que je ne pouvais qu’égratigner la surface du sujet. Il y avait là une problématique de recherche tentaculaire.
On trouve ici le lien vers cet article que je voulais programmatique: «Archiver le présent. Le quotidien et ses tentatives d’épuisement», Sens public, juin 2016.
Et si on veut faire une petite histoire de cette notion, l'idée de travailler sur le quotidien et ses tentatives d'épuisement est apparue dans le cadre du groupe de recherche et du projet web Hochelaga imaginaire (Explorations géopoétiques dans Hochelaga-Maisonneuve et autour). Je me suis amusé à faire un pastiche du projet de Georges Perec, intitulé Tentative d'épuisement d'un quartier montréalais.
Cette entrée a été au cœur d'une conférence prononcée dans le cadre du groupe de recherche. Cette conférence, faite en novembre 2014, est disponible en format audio sur le site de l'Observatoire de l'imaignaire contemporain. Comme le dit le résumé: "Son propos tourne en effet autour des tentatives d'épuisement d'un quartier montréalais qu'il divise en cinq mouvements: la tentative d'épuisement d'un quartier montréalais; suivre une piste; chanter une piste, mettre en série; la piste des tentatives d'épuisement d'un lieu; une conclusion: l'allégorie du chameau."
C'était la première approximation de ce qui allait devenir le projet «Archiver le présent».